La couverture financière dans le domaine boursier correspond à une fraction du montant d'une opération libellée « en règlement différé ». Elle tente d'apporter une garantie face aux risques du marché. La volatilité de plus en plus importante des marchés fait de la couverture financière un enjeu de plus en plus crucial.
La couverture financière n'immobilise qu'une partie de la transaction.
En cela elle permet de conserver les avantages du règlement différé et, notamment celui lié à l'effet de levier.
La loi détermine des plafonds minima de couverture financière en fonction de leur mode de règlement :
- 20 % du montant de l'engagement en
liquidité ou en OPVCM monétaires.
- 25 % du montant de l'engagement en
obligation ou en OPVCM obligataires.
- 40 % du montant de l'engagement en
action ou en OPVCM obligataires.
Ces limites ne constituent qu'un minimum qui peut être relevé par le
courtier ou l'intermédiaire en fonction du contrat passé avec lui.
Le montant de cette couverture est, bien évidemment, réajusté en permanence selon les ordres passés et le volume de transaction engagé.
Ce principe de garantie peut être aussi entendu dans d'autres domaines proches tels les assurances par exemple. Il recouvre alors des notions de « fonds de réserve » minimum indispensables pour faire face à des indemnisations potentielles.
On parle aussi de couverture financière dans le domaine de l'
assurance maladie pour évoquer le maintien de revenus, pour un assuré en cas d'incapacité à travailler.
Date de création : 25/05/2006 16:24
Contributions de Remy

La couverture financière
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